23.3.13

The suffering leading to freedom


"I remember when I first arrived at my teacher Ajahn Chah’s monastery, he looked at me and said, “I hope you’re not afraid of suffering.” I replied, “What do you mean? I came here to meditate and find inner peace and happiness.”

He explained: “There are two kinds of suffering, the suffering we run from because we are unwilling to face the truth of life, and the suffering that comes when we’re willing to stop running from the sorrows and difficulties of the world. The second kind of suffering will lead you to freedom.”

(Jack Kornfield, "Bringing Home the Dharma")


"Je me souviens quand je suis arrivé la première fois au monastère de mon maître Ajahn Chah, il m'a regardé et il m'a dit, "J'espère que tu n'as pas peur de souffrir." J'ai répondu, "Que voulez-vous dire ? Je suis venu ici pour méditer et trouver la paix et le bonheur."

Il m'expliqua : "Il y a deux types de souffrance, la souffrance que nous fuyons parce que nous nous sentons incapables d'affronter la vérité de la vie, et la souffrance qui vient quand on est disposé à arrêter de fuir la tristesse et les difficultés du monde. Le deuxième type de souffrance te mènera à la liberté."

(Jack Kornfield, "Bringing Home the Dharma")

20.3.13

Inner worlds, outer worlds

When movies illustrate Oneness, it looks quite promising...

The entire movie can be watched on the Official website. Les sous-titres en français sont disponibles (cliquer sur "cc" puis choisir la langue). HD available.

17.3.13

The F****** speech...

Pour les amateurs de la langue de Shakespeare, version moderne, et pour les amoureux de l'humour. Il s'agit du fameux "Fucking discourse", dont le titre a été modifié par les sannyas actuels, alors que le sujet est éminemment humoristique. Enjoy!:D

15.3.13

Enter the Heart

"We believe all sorts of things that the mind tells us
and get deluded into thinking that what exists
does not exist and that what does not exist exists.
Do not believe the mind but enter the Heart
".
 (Ramana Maharshi)

We have no idea...



 "Like a brush in the painter's hand, we have no idea where we are." (Rumi)

Reproduction de la peintre Valia Solene.

5.3.13

Du sacré ?


De retour d'Istanbul où j'ai eu l'occasion de visiter des sites que l'on considère comme étant "sacrés" - l'Hagia Sofia, la Mosquée bleue - je m'interroge sur la signification du mot "sacré" ainsi que l'admiration que l'on porte à ces monuments certes impressionants, mais qui m'ont pourtant laissée de marbre... Oui, l'architecture est belle, de même que les nombreuses mosaïques riches en raffinements de tout ordre; ces sites qui ont traversé des siècles d'histoire imposent donc le respect. Pourquoi alors ne m'ont-ils ni touchée ni inspirée ?

La Mosquée Bleue

C'est bruyant, c'est grand, c'est vide...Pas le vide rempli de la vacuité, non, le vide qui ne résonne ni ne remplit l'espace. Je ressens ce manque de plénitude avec tristesse et frustration, et considère que la façon dont les gens se comportent n'est pas synonyme de respect, pour un lieu que je pensais justement être "sacré". Mais en quoi finalement le serait-il ? Les touristes se bousculent pour rentrer et prendre une myriade de photos, du lieu et d'eux-mêmes, probablement pour montrer "qu'ils y étaient" et repartent aussi tôt. Bientôt il sera l'heure de la prière, dont on entendra les vocalises quelque peu criardes du Muezzin à travers les hauts-parleurs situés dans toute la ville.

Hagia Sofia

C'est (heureusement ?) devenu un Musée. L'entrée, nous donne accès à cet édifice qui a traversé les âges et les courants religieux (crée au 4e siècle, elle fut d'abord une église chrétienne au 6e siècle sous Constantin, devenue Mosquée sous Mehmed II au 15e siècle). Mais là aussi, je suis désemparée, déçue certainement par les trop grandes attentes que j'avais suite à tout ce que j'avais lu ou entendu à son sujet. Oui, c'est beau...so what ? Malgré la richesse historique du lieu, cet espace ne parvient tout simplement pas à m'émouvoir. Le comble c'est que le terme "Hagia Sofia" signifie "Sainte Sagesse" ou "Sagesse Divine"...


Retrouver le sacré en soi

Peut-être est-ce le poids des religions fondamentalistes que j'ai simplement ressenti aussi fortement. Peut-être est-ce l'inconscience des gens qui ne soucient guère de tous ces aspects. Peut-être que ce n'était tout simplement pas le meilleur moment de la journée, qui sait.

Quoi qu'il en soit, cette expérience m'a permis une fois encore de réaliser que le sacré ne se trouve pas forcément là où il est extérieurement (et mentalement) désigné. Selon moi, un lieu est, ou devient sacré, s'il a été nourri de Conscience divine ou d'amour. Et nul besoin qu'il soit systématiquement matérialisé sous une forme concrète : cet espace sacré existe en chacun de nous, éternellement accessible, où que l'on soit et en tout temps. Alors puissent le Temple du Coeur ou le Monastère Intérieur grandir et perdurer dans le coeur de chaque être.

Je serais heureuse de connaître votre avis sur cette question, vos commentaires sont comme toujours les bienvenus.